A cette question, le Syndicat National des Territoriaux, répond clairement : Une chance...mais sous conditions.
C'est en tout cas la vision que Sébastien RENEVIER, Vice Président du SNT CFE CGC défendra ce soir 21 juin en conclusion d'une colloque organisé à Lyon sur ce thème; en présence de Monsieur Guillaume GOUFFIER-CHA, député du Val-de-Marne, chef de ï¬le LREM sur le projet de loi de transformation de la fonction publique.
Sébastien RENEVIER devrait rappeler les valeurs fondatrices du service public : la probité, l'indépendance, l'attachement à la qualité du service public rendu. Et ce n'est pas incompatible avec le recours aux contractuels !!
A condition que les contractuels puissent s'imprégner, au terme d'une période d'intégration de ces valeurs qui fondent le service public. A condition que leurs missions soient suffisamment consitsantes et suffisamment longues pour que ce temps d'appropriation soit possible.
A condition somme toute que ce ne soit pas à travers cette réforme de la fonction publique l'opportunité d'accroître la précarité et de dégrader le service au nom du respect de rà¨gles purement comptables.
A condition aussi que les agents contractuels puissent se sentir à leur place, le temps de leur contrat, dans les collectivités territoriales, avec des droits, des avantages; une équité en somme à laquelle nous devons rester vigilants.
Le projet de loi doit aussi àªtre l'occasion de réhabiliter les agents de catégorie B condamnés à la précarité contractuelle dans le systà¨me actuel. (les contrats de 3 ans ne sont pas possibles pour eux).